Colique néphrétique

COLIQUE NÉPHRÉTIQUE

La majorité des pathologies urologiques se manifeste par des symptômes. Ils peuvent être très évocateurs de l’origine urinaire (hématurie) ou au contraire atypiques (douleurs abdominales) et conduire à des examens complémentaires (échographiques, biologiques) pour orienter le médecin vers une cause urinaire.


En cas de persistance de la douleur, il convient de faire appel à un médecin pour des examens complémentaires et un traitement plus puissant.

COMMENT SE MANIFESTE-T-ELLE ?


LA DOULEUR

La douleur de colique néphrétique est due à l’augmentation brutale de pression dans les cavités rénales et dans l’uretère en amont de l’obstacle.

Elle se manifeste par une douleur de survenue brutale en coup de poignard d’emblée maximale, dans la fosse lombaire, (droite ou gauche) et irradie vers l’aine et les organes génitaux.

Elle évolue spontanément par crises douloureuses suivies de périodes de rémission spontanée durant lesquelles il persiste un fond douloureux lombaire.

 

SIGNES D’ACCOMPAGNEMENT

Ils sont souvent digestifs

  • Nausées
  • Vomissements
  • Constipation.

La colique néphrétique peut s’accompagner de brûlures mictionnelles irritatives. Parfois, les urines sont rouges ou rosées.

 

SIGNES DE GRAVITÉ 

  • La fièvre
  • L’anurie (arrêt complet de l’émission d’urine)
  • L’état de mal néphrétique : répétition des crises douloureuses


EXAMENS COMPLÉMENTAIRES 

  • Examen CytoBactériologique des Urines
  • Echographie de l’appareil urinaire
  • Radiographie standard
  • Simple : Abdomen Sans préparation (ASP)
  • Avec injection : Urographie Intraveineuse (UIV)
  • Scanner abdominal


TRAITEMENT

 

Il doit être institué rapidement. Il associe une restriction hydrique complète et les anti-inflammatoires. Les anti-spasmodiques agissent également en calmant les spasmes douloureux du rein.

En cas d’hospitalisation, le patient est perfusé, ce qui permet de renouveler l’administration d’anti-inflammatoires et d’antalgiques.

 

Si la douleur persiste, l’urologue proposera d’extraire le calcul par endoscopie (urétéroscopie) et de drainer la voie urinaire par une sonde en double J. 

Lorsque la crise est calmée et si le le calcul reste enclavé dans le canal urétéral, un traitement par lithotricie extracorporelle est réalisable



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