Chez l'homme

INCONTINENCE URINAIRE

Chez l'HOMME

L’incontinence urinaire se définit par toute fuite involontaire d’urine à l’origine d’une gène.


Elle est la conséquence :

  • d’une faiblesse des muscles du périnée chargés de soutenir la vessie et du canal urétral ou d’une faiblesse du sphincter de l’urètre (muscle chargé d’assurer l’étanchéité de la vessie) en cas d’incontinence à l’effort.
  • d’une contraction anormalement forte ou précoce du muscle vésical dans le deuxième cas.

L’INCONTINENCE URINAIRE D'EFFORT


L’incontinence urinaire d’effort : elle se produit des fuites lors de l’effort (activités sportives, toux, rire, éternuement, marche, changement de position).

QUEL TRAITEMENT ?


  • En cas d’urgenturie, le traitement de la cause (ablation calcul, résection tumeur de vessie, etc)
  • En cas d’incontinence post opératoire, la rééducation périnéo sphinctérienne permet un renforcement sphinctérien progressif efficace dans la majorité des cas. L’incontinence persistante nécessite un nouveau geste chirurgical par implantation d’une bandelette sous urétrale ou d’un sphincter artificiel.


L’INCONTINENCE URINAIRE PAR URGENTURIE (OU IMPÉRIOSITÉ)


Elle se produit des besoins urgents qu’il n’est pas possible de retenir.

L’incontinence urinaire mixte : elle associe des fuites à l’effort et des fuites par impériosités.


Elle est la conséquence :

  • d’une faiblesse du sphincter de l’urètre (muscle chargé d’assurer l’étanchéité de la vessie).
  • d’une contraction anormalement forte ou précoce du muscle vésical dans le deuxième cas ou l’association des deux.


Chez l’homme, la cause est essentiellement post chirurgicale (ablation ou résection de la prostate ou de la vessie). Elle est habituelle dans les jours qui suivent la chirurgie mais anormale lorsqu’elle persiste après 3 mois. En cas d’urgenturie, toute lésion irritante de la vessie doit être recherchée (infection urinaire, calcul vésical, tumeur vésicale, adénome prostatique volumineux)

La recherche de la cause après chirurgie est donc simple mais nécessite parfois des examens complémentaires lorsque un geste chirurgical est envisagé (endoscopie, bilan urodynamique).


Certains examens complémentaires permettent de rechercher une origine à l’urgenturie : ECBU, échographie de l’appareil urinaire, endoscopie vésicale.

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