Focal one®

Focal one®

MIEUX CIBLER POUR MIEUX TRAITER

 

Au millimètre près. C’est la précision qu’offre Focal one®, le robot dernière génération à ultrasons dédié au traitement du cancer de la prostate. Il permet de cibler la ou les zones tumorales de manière très précise, en préservant le reste de l’organe sain… et la qualité de vie des patients.

Avec 71 000 nouveaux cas et 8000 décès par an, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme après 50 ans. Alors que les problématiques de surdiagnostic et de surtraitement de cette maladie reviennent régulièrement dans l’actualité, une nouvelle stratégie suscite l’enthousiasme des médecins. Alternative aux traitements traditionnels de ce cancer tels que la chirurgie ou la radiothérapie, ce procédé révolutionnaire couplant les ultrasons et l’imagerie médicale mis en place pour la 1ère fois au monde par une équipe française, attaque de façon très ciblée la tumeur cancéreuse et donc la zone à détruire, tout en préservant les tissus sains environnants.

Une opération de haute précision

Une fois la tumeur identifiée, son positionnement est confirmé par imagerie et biopsie. Ensuite, le traitement par ultrasons peut être réalisé en ambulatoire. Les ultrasons émis par le robot permettent de dévasculariser et donc de détruire les cellules cancéreuses. Une échographie de contraste réalisée en per-opératoire permet, au cas où la tumeur n’aurait pas été totalement éliminée, de compléter le traitement, au cours de la même opération.

 

Les faisceaux ultrasonores réalisés par la machine peuvent être ajustés en longueur et en profondeur au cours de la même intervention. Ce qui évite au patient une seconde opération et réduit le risque d’oubli d’une portion de la tumeur puisque son contour peut être ciblé plus précisément. Il est désormais possible, aujourd’hui, d’atteindre la tumeur en épargnant les tissus environnants.

 

Une sexualité préservée

Le principal avantage de ce traitement réside hors du bloc opératoire. Les patients opérés par ultrasons focalisés présentent bien moins d’effets secondaires, incontinence comme impuissance. Ce traitement, encore en cours d’évaluation fournit déjà d’excellents résultats, à Lyon notamment. Dans une étude à paraître prochainement, portant sur 200 patients, « moins de 1% des hommes ont souffert d’impuissance et aucun n’a connu d’épisodes d’incontinence après la séance. »

 

Enfin, contrairement à une curiethérapie ou à une radiothérapie, ce traitement n’implique pas de dose cumulative. Il peut donc être répété sans limite. Et face à certains échecs thérapeutiques, les ultrasons représentent une chance supplémentaire dans certains cas.

 

C’est une méthode révolutionnaire dans la prise en charge du cancer de la prostate : la thérapie focale prostatique robotisée (FOCAL ONE).

 

Focal One® : thérapie focale en cancer de prostate :

Les urologues de la Polyclinique VAUBAN, centre de référence dans le traitement du cancer de la prostate, vont utiliser cette technique d’Ultrasons Focalisés pour le traitement des cancers de prostate. La technique repose sur l’utilisation d’ultrasons émis par une sonde endo-rectale et focalisés sur la prostate. Tout comme les rayons solaires passant à travers une loupe peuvent développer une grande chaleur au point de focalisation, les ultrasons passant à travers différents tissus peuvent produire au point focal une chaleur intense (entre 80 et 100°C). Cette élévation de température associée à d’autres phénomènes physiques bien maîtrisés (cavitation et diffusion) provoque la destruction instantanée et définitive (nécrose de coagulation) du tissu à l’intérieur de la zone ciblée.

 

Dans le cas du FOCAL ONE, il s’agit d’un traitement ciblé uniquement sur des zones ciblées préalablement repérées en IRM. Ce contrôle ultra-précis a pour but de diminuer les effets secondaires fonctionnels (continence et sexualité) tout en renforçant le contrôle carcinologique.

 

Ce tout nouveau traitement du cancer de la prostate présente de nombreux avantages pour les patients. Tout d’abord, il ne nécessite pas d’anesthésie générale. Ainsi, la séance se déroule donc la plupart du temps sous rachianesthésie, c’est-à-dire que seul le bas du corps est endormi. Autre point positif, l’intervention se fait par les voies naturelles, ce qui n’entraîne aucune cicatrice et donc des suites opératoires beaucoup plus faciles pour le patient. L’efficacité du traitement peut être évaluée en per-opératoire grâce à l’utilisation d’une sonde d’échographie de contraste permettant de visualiser les zones traitées (zones dévascularisées).

 

Une IRM prostatique sera réalisée au 7eme jour post opératoire. Enfin, en 30 minutes à 2heures maximum, le malade est débarrassé de sa tumeur de la prostate. L’hospitalisation est alors de 48 heures avec une durée de sondage de quelques heures.

Concrètement comment ce dispositif médical baptisé « Focal One » fonctionne t-il ? 

Cet appareil fusionne pour la 1ère fois les ultrasons avec l’IRM et l’échographie 3D. « Il y a une sonde échographique qui permet de voir la prostate, mais aussi une sonde de traitement qui détruit la zone de la prostate indiquée. C’est comme une imprimante, on lui définit un volume à traiter en 3D et l’appareil va aller le détruire et le brûler par ultrasons focalisés de haute intensité. Enfin l'autre avantage de cette technologie est qu’elle permet au chirurgien de contrôler en direct ce qu’il fait, et d’ajuster la taille de la zone de prostate à traiter.

Y a-t-il un risque d’inflation du surtraitement ?

Actuellement, cette nouvelle modalité du traitement du cancer de la prostate est encore au stade de l’évaluation et n’est proposée qu’à des patients à un stade de risque faible ou intermédiaire. Mais pour certains spécialistes, il faudra être vigilant au fait que le développement de cette technique ne pousse pas, à nouveau, à traiter des patients qui n’en auraient pas besoin. Le grand danger, c’est l’inflation de traitements inappropriés, sous prétexte qu’ils sont peu agressifs. Alors qu’on identifie mieux qui doit être traité et qui ne doit pas l’être, le risque c’est de nouveau, d’être amené à trouver des cancers qui n’ont de cancer que le nom et à traiter des patients pour rien.

 

L’objectif principal de cette technologie n’est pas de traiter davantage de patients, mais seulement de traiter le cancer tout en évitant au maximum les effets secondaires et les séquelles telles que l’incontinence urinaire. 


D’autant que pour le moment tous les cancers de la prostate ne sont pas indiqués pour cette méthode. L’idéal c’est lorsque les hommes ont une seule ou peu de tumeurs, qu’elle soit localisée et qu’il n’y ait pas de métastases. Actuellement les cancers à haut risque ne sont pas inclus dans notre étude et les patients sont sélectionnés attentivement. Il est hors de question de basculer dans le « on traite tout ce qu’on trouve ».


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